Un bulletin d’évaluation “classique” en 1ère, 2ème et 3ème année

Le bulletin de nos élèves les plus jeunes s’organise en notes chiffrées et en commentaires de professeurs en vue de donner des signaux de progression clair en ce qui concerne le travail journalier (EP) et les évaluations plus importantes (EC).
En fin d’année, nous délibérons sur la moyenne des résultats obtenus en EC mais la progression de l’élève et son investissement dans les tâches du quotidien peuvent être pris en considération en sa faveur.

Il est important que chaque élève comprenne que ce qui est fait en travail journalier les prépare et les entraîne pour les évaluations: il est donc très important de s’investir dans ce travail qui permet de cibler les difficultés rencontrées afin de progresser.
 

Un bulletin adapté au PEQ à partir de la 4ème année (toutes filières confondues)

1. Donner des signaux de progression (Travail journalier) et valider des Unités (Bilan de compétences)

Depuis 2022-2023, afin de nous adapter au mieux aux contraintes du format PEQ, nous avons décidé de ne plus fonctionner avec des points (qui n’avaient plus de sens puisque les moyennes ne sont plus prises en considération) mais avec des appréciations.

Ainsi, il y a désormais deux types de bulletin: 

1.a Un bulletin de travail journalier (TJ), dit « d’évolution » 

rendant compte de la situation de l'élève et de sa posture face aux apprentissages préparatoires aux épreuves sommatives/certificatives. 

Cette évaluation se décline donc en appréciations/lettres: 

TB: Très bien 
B: Bien 
S: Satisfaisant 

                               Conformité aux attendus
                               Lacunes

F: Faible : l’élève présente des difficultés qui peuvent se résorber avec quelques ajustements 
I: Insuffisant : les difficultés de l’élève sont très importantes et nécessitent un gros travail d’ajustement en vue d’atteindre les attendus. 
 

1.b Un Bilan de compétences reprenant les résultats de l'élève pour l'ensemble des épreuves certificatives. 

Cette évaluation se décline uniquement en A (Acquis) et NA (Non Acquis) pour chacune des unités à valider tout au long du parcours.  

Ce bilan de compétences constitue l'objet principal de délibération de fin d'année.

Nous ne l’imprimons pas à chaque période car pour l’ensemble des cours, ça représente plusieurs pages de contenu. Nous privilégions donc sa disponibilité en ligne.

2. Valeur du Travail journalier VS Bilan de Compétences

Les activités d'apprentissage proposées tout au long de l'année constituent des indispensables pour préparer au mieux les épreuves certificatives. Mais elles supposent aussi le droit à l'erreur: se tromper, c'est aussi apprendre. 
Par ailleurs, l'attitude au travail de l'élève nous semble devoir être prise aussi en considération pour analyser sa situation dans sa globalité. 

L'objectif des appréciations est que chaque élève puisse avoir un signal clair par rapport à sa capacité à un moment déterminé à atteindre les objectifs: "ça va" (TB/B/S) ou "des lacunes/postures au travail sont à combler/transformer" (F/I) à chaque période. Des commentaires viendront régulièrement étayer ces appréciations pour permettre à l'élève d'orienter ses actions afin d'évoluer de manière positive. 

Ainsi, si le bilan de compétences est considéré comme le seul support de délibération par rapport à la situation de l’élève en fin d’année, il pourra aussi être tenu compte de sa régularité, sa persévérance et de son attitude face au travail pour faire pencher la balance dans le bon sens en cas de situation d'hésitation lors des délibérations finales. 

Inversement, toute posture de boycott d’un cours ou d’une épreuve sera perçue comme un signal que nous ne pourrons en aucun cas cautionner (Voir règlement des études).

Par “boycott”, nous entendons: rendre feuille blanche, ne pas se présenter à une épreuve, refuser de présenter une remédiation, laisser tomber les stages et/ou les cours de l’option. Cela vaut aussi pour les cours de religion et d’éducation physique, qui sont des cours comme les autres, évalués comme les autres, importants comme les autres.

3. Une logique d’évaluation continue

Afin de maximiser les temps d’apprentissage, il n’y a plus de session d’examens/Epreuves certificatives en décembre.
Par contre, les élèves sont confronté.es tout au long de l’année à des épreuves sommatives et/ou certificatives dès que le parcours dédié à une unité est terminé. L’évaluation se construit donc au fur et à mesure de l’année et complète le bilan de compétences.
En juin, il y a bien une session d’examens pour clôturer les différents parcours.

Ainsi, même s’il n’y a plus de session bien identifiée avant juin, il est très important de mesurer que les épreuves qui ont lieu tout au long de l’année ont valeur d’examen et doivent donc s’envisager très sérieusement, d’autant qu’il n’existe pas de 2ème session. Utiliser son journal de classe pour gérer son agenda en la matière est indispensable.

Le système peut très bien fonctionner dès lors qu’on se montre régulier et impliqué. Il agit comme un système de dispense que beaucoup d’élèves apprécient. Les temps de remédiation immédiate permettent aussi de soutenir les apprentissages. Par contre, il peut provoquer une accumulation difficile à récupérer dans le cas contraire ou si l’élève ne s’investit pas dans les processus de remédiation. C’est pourquoi nous demandons d’y accorder tout le sérieux et l’engagement nécessaire.
 

Le bulletin est une boussole. Il s’agit d’un outil qui permet de communiquer à l’élève où il en est et de lui suggérer ce qu’il pourrait mettre en place pour progresser. Le travail journalier est important : il permet de se situer, de se tromper sans conséquences en vue d’apprendre de ses erreurs. Notre objectif est votre réussite. Nous attendons de votre part autant d’engagement pour l’atteindre. Même quand ce n’est pas facile, soyez collaborants, parlez à vos professeurs, essayez d’y arriver : c’est la meilleure voie pour y parvenir ensemble.